Une présence ancienne
Sur notre territoire, l’occitan gascon fût longtemps langue d’administration des entités politiques et religieuses. A partir du 12ème siècle, le latin, langue de l’administration, est ainsi localement largement supplanté par l’occitan gascon, qui sera employé jusqu’à la fin de l’époque médiévale.
En héritage de cette présence linguistique ancestrale, les noms des villes et des villages, qui connaissent une double tradition toponymique, basque et gasconne : Berorize ou Mondòri (Montory), Erreiti ou Vièlanava (Viellenave), Hiriburu ou Sent Pèr d’Irúber (Saint-Pierre-d’Irube)…
Les microtoponymes adoptent parfois eux aussi deux noms : Urzategi ou Palomèras (Bardos), Mithiña ou Veiria (Labets), Iriarte ou Miejavila (Montory) etc.
A partir du de la fin du 19ème siècle, l’occitan gascon bénéficie tout comme le basque localement d’une attention particulière des linguistes.
Ainsi, philologues et autres chercheurs en ont collecté les spécificités, afin de garder intact ce patrimoine linguistique commun.